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4 La découverte de mon trouble

Dernière mise à jour : 14 août 2022


Pourtant il a un métier 4 enfants, 2 petits enfants et le 3e qui doit arriver demain ou après-demain. Samedi j'allais mieux je savais que la rupture n'était pas sûre définitive. Je voulais le croire, je le veux toujours. Samedi c'était hier. Je ne peux pas croire qu'il tourne le dos à tout ce que nous avons construit. Du coup, j'ai surfé sur internet, essayer de trouver des histoires identiques à la mienne. En fait, je pense que je cherchais seulement une histoire identique qui se finissait bien. Et là, je suis tombée sur un article de dépendance affective. Ma fille de 17 ans m'en avait déjà parlé et j'ai voulu plus en connaître sur le sujet. Il y avait un test à faire pour voir si j'étais dépendante affective je l'ai fait.

Le résultat est tombé et moi avec. Le bilan pouvait aller de 0 à 30 0 étant l'absence de dépendance et 30 le maximum de dépendance. Mon score est de 20 sur 30: dépendance affective sévère. Ce fut le choc. Est » Je voulais en connaître davantage sur le sujet. Le reste de la journée je l'ai passé à lire plusieurs articles sur la dépendance.

Voici la définition de la clinique e santé « la dépendance affective est un trouble de la personnalité dite dépendante : l'estime de soi n'est pas suffisamment développé et le sujet cherche à être validé par autrui. Il ne dépend donc plus que du regard de l'autre et tente d'obtenir son attention, affection, considération, quitte à négliger totalement ce qu'il est »

Alors là. Je ne comprenais rien. J'avais Est » l'impression pourtant d'avoir toujours été moi-même.

Mon mari est passé plusieurs fois dans la journée. Pour emmener des affaires, aménager son chez lui. Mais j'étais sereine. Je me disais qu'il irait mieux après. Qu'il allait se retrouver et que tout rentrera dans l'ordre. J'étais contente, je le croisais de temps en temps. Mais j'ai aussi continué à lire les résultats de mon test, à essayer de les comprendre.

La clinique e santé dit. « Lorsque cet autre ne le nourrit pas affectivement, le dépendant peut alors éprouver des émotions violentes, de détresse et de manque. La souffrance est réelle mais bonne nouvelle :…. la dépendance affective se traite. »

ouf. !! Je ne vais pas bien. Mais je peux aller mieux. Je pourrais à nous. Vivre avec l'homme de ma vie. Heureuse ! Le reste de l'après-midi. J'ai eu le courage de faire des activités. De me baigner, de prendre soin de moi. J'ai appelé quelques proches, par besoin de parler, d'être écoutée. Mais aussi d’être confortée dans le fait que Hervé rentrerait.

Je disais à mes proches qu’Hervé était parti pour se reconstruire, Se découvrir, savoir qui il était. Je m'écroulais à chaque fois. Comment vivre ainsi sans la personne que vous aimez le plus au monde ? Je sais, j'ai de la chance. J'ai des enfants qui me soutiennent, des petits enfants. Mais je me sens constamment au fond du trou. J'ai l'impression de me noyer. Je voudrais m'endormir et me réveiller dans 6 mois, un an.

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Au secours

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