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6 LES ORIGINES


6 les origines


Je veux absolument mettre toutes les chances de mon côté, de m'en sortir, de vivre pleinement ma vie. Heureuse !!! Je ne veux brûler aucune étape. J'ai trouvé une vidéo sur Internet, de 3h, qui parle de ce trouble. J'ai décidé de m'approprier tous les éléments.

Au réveil, à la sieste et le soir je regarde cette vidéo. Pour l'instant J'en suis aux origines. Je veux comprendre pourquoi je suis devenue comme cela. Pourquoi je suis devenue comme ces exemples que je n'aimais pas. Je prends des notes. Je m'interroge. J'essaye de tout décortiquer. À chaque fois, je me dis. Cela se traite, avance. Mais c'est compliqué quand même. Je me dis, il est parti. À cause de moi ? Il est parti parce que j'avais ce trouble. Il est parti parce que je ne lui donnais pas assez de liberté. Parce que je ne l'écoutais pas assez. Parce qu'il avait l'impression de ne pas exister à mes côtés. Je n'ai pas réussi, l'homme de ma vie à le rendre heureux. Alors que c'était mon seul but. Je l'avais épousé pour le rendre heureux, pour me rendre heureuse. Je voulais un couple heureux. Et là j'étais devenue un fantôme à ses yeux. Il m'avait dit, Nous avons une famille belle De l'extérieur, mais pas de l'Intérieur.

J'avais sans arrêt envie de l'appeler, de lui parler, de l'entendre. Je savais que c'était contre-productif qu'il voulait prendre de la distance et que cela n'allait pas dans ce sens. Mais c'était plus fort que moi. J'avais besoin de l'entendre pour me sentir rassuré. J'ai donc décidé, pour pouvoir avancer, de bloquer son numéro de téléphone. Je savais que je pouvais le débloquer à tout moment. Mais le bloquer et en parler à mes enfants était un moyen de me forcer à ne plus l'appeler.

Il était déjà parti. Il y a 4 mois, presque 3 semaines. C'était 3 semaines d'enfer, ou ma fille de 17 ans me soutenait sans arrêt. J'écrivais à ma fille aînée, ce que je voulais dire à mon mari parce que je n'avais pas la force de ne pas écrire. Je ne veux pas revivre son absence comme cela. Je ne veux pas risquer que s'il revient, il retombe à nouveau. Je dois avancer autrement. Pourtant. J’avais déjà fait des progrès. Il était parti, ce n'était pas pour rien. Je me suis fait suivre par une psychologue. Dans ma tête quand il était absent parfois. J'arrivais à ce que ce ne soit pas la pagaille. Que ce ne soit pas l'enfer le manque. Mais que ce soit normal, j'étais fiere. Il rentrait. Me racontait ses moments à lui. J'étais heureuse. Mais je n'ai pas eu le temps de lui montrer que j'étais vers le bon chemin pour sa liberté, pour son bonheur.

Je me suis penchée sur les origines de ce trouble. Je les ai trouvées. J'ai mis plusieurs jours à y réfléchir. Maintenant j’en ai compris la raison. Je peux continuer d'avancer.

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