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5 la naissance

Dernière mise à jour : 14 août 2022

Nous sommes lundi. Mon mari est parti depuis vendredi matin. Cela fait 3 jours. La nuit a été très compliquée, des cauchemars avec ses câlins. Un réveil en sueur face à la dure réalité. La journée d'hier, je l'ai passée à essayer de comprendre ce qu’était la dépendance affective. J'ai de l'espoir. Mon attitude peut évoluer. Je peux devenir normale. Mon attitude, mes pensées évoluent sans arrêt dans la journée. Je suis sereine. Je dois lui laisser sa liberté. Il doit choisir. Et d'un coup, il me manque trop. J'ai l'impression d'en mourir. Je me redis à chaque fois. Il le fallait. Il voulait se découvrir. Il avait besoin de souffler. Mais pourquoi ne peut-il pas souffler avec moi ? Pourquoi ne peut-il pas vivre à côté de moi ? Pourquoi a-t-il besoin d’être loin de moi quand moi, je n'ai besoin que d'être près de lui.

Je n'arrive pas à comprendre. Comment on peut vivre des années avec une personne ? Et ne plus l'aimer, comme il me l'a dit. Cette personne, on l'a choisie. On a choisi de vivre avec elle. Comment peut-on en arriver à ne plus vouloir vivre avec elle. Comment en sommes-nous arrivés là ?

Il faut absolument que j'avance. Je sais que j'ai un trouble. En lisant quelques articles. Je sais que je ne lui donnais pas sa liberté. Qu'il se sentait emprisonné. Et non libre comme je le voulais. Que l'amour n'est pas de garder la personne en laisse, mais la laisser vivre, ce qu'elle veut vivre. Et je ne le comprenais pas. Mais pourquoi n'ai-je pas pu le comprendre, le voir plus tôt ? Pourquoi en sommes-nous arrivés là ?

Pour avancer Je me suis donné plusieurs possibilités. La première : écrire ce blog. Pour écrire mes ressentis. Pour me voir avancer. Pour me forcer à avancer. Pour m'aider à avancer. La 2e façon pour moi était de lire. Plusieurs livres. J'en ai acheté 5.

Je veux absolument connaître l'origine de ce et le traiter. J'ai lu sur Internet que de nombreuses personnes y étaient arrivées. Moi, je veux poursuivre ma vie de famille avec mes enfants, mes petits-enfants, et un mari. C'est ce que je désire le plus au monde. En ce moment. Il est parti pour voir qui il est, pour exister. Mais je mais je me rends compte Que finalement. Je ne l'ai pas aidé à se trouver, à savoir qui il était. À laisser aller ses envies.


Aujourd'hui, nous sommes lundi. J'ai mes 2 petits enfants avec moi. C'est douloureux et super en même temps. Ma fille doit accoucher. Nous devions, mon mari et moi. Nous occuper des 2 petits. Hervé, toujours sympa s'est proposé de revenir le soir pour m'aider à s'en occuper. J'ai refusé, il est parti, il voulait de la distance. Il faut qu'il reste loin et que je me débrouille. C'est moins facile Toute seule que à deux. Mais, il faut que je prenne sur moi. Il avait besoin trop de cette liberté.

J'avais l'impression d'avoir deux parties dans ma tête. Une partie qui s'occupait de mes petits-enfants , une partie qui pensait sans arrêt à mon mari. C'est dur. J'ai l'impression de manquer de respiration parfois. Mais je sais aussi qu'il peut y avoir une issue heureuse. Que je dois travailler de mon côté sur ce trouble. Que je dois arrêter de dire que mon mari doit travailler sur lui, de réfléchir à ce qu'il pourrait faire pour aller mieux.

Mon petit-fils est arrivé. J'ai eu le droit à pleins de faveurs. J'ai été avertie tout de suite par mon gendre, pour que je ne m'inquiète pas. J'ai été à la première place pour voir mes petits-enfants découvrir en direct leur nouveau petit frère. Des émotions qui n'ont pas de prix. Et pourtant, avec du recul. Je me dis que je n'étais pas 100% présente. Je me disais : c'est dommage j ‘aurais bien aimé vivre ce moment avec mon mari.

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