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7 les déclencheurs

  • Caroline
  • 12 août 2022
  • 3 min de lecture

7 les déclencheurs

Aujourd'hui, je suis toute seule. Mes petits enfants sont partis. Ma petite dernière doit rentrer ce soir de vacances. Je passe la journée à continuer ce travail sur moi. Je réfléchis sur les déclencheurs. J'essaye d'analyser les circonstances qui qui font que ce mouvement de panique monte et monte. J'ai vraiment compris que mon état n'était pas normal. Que ma façon de réagir n'était pas normale, je le sais maintenant. Mais je peux changer. Avant, je pensais que les couples qui n'étaient pas fusionnels ne s'aimaient pas. Maintenant, je me dis que les couples qui ne sont pas fusionnels laissent la liberté à l'autre. Ils s'aiment. Je veux devenir un couple comme celui-là. Mais le voudra-t-il ? Aura-t-il le courage, la force ? Ce sera-t-il trouvé pour que nous essayons à nouveau.

Comment sommes-nous arrivés là ? Par les histoires de nos parents. Par les non-dits. Par le rythme de vie avec les enfants, par la facilité. Mais surtout par le manque d’écoute, par la peur que l'autre prenne du plaisir ailleurs. Mon mari n'est pas un grand bavard. Je me faisais des films et des films qui ont fini par nous prendre la tête. Et maintenant, ce sont nos vies. Il faut que cela change à tout prix.

La psychanalyste m’avait déjà fait prendre conscience de cela, un peu. Elle m'apprenait à gérer mes émotions. J'ai déjà fait des pas dont je suis fière. Mais pas assez vite, pas assez grands.

J'ai compris maintenant que j'étais dans un cercle vicieux. J'ai compris que notre relation devenait toxique et qui mon mari était parti pour survivre.

Ma fille est rentrée, nous en discutons beaucoup. Elle a un regard, une analyse qui me font du bien, qui me font avancer. Elle pointe du doigt mes incohérences dans mes propos, dans mes actions. Elle est là pour m'écouter. Ce ne devrait pas être son rôle. Mais j'en ai besoin pour survivre pour l'instant. Si ce n'est pas elle, un autre enfant prend le relais. J'ai 4 paires d'oreilles attentives autour de moi. Ils veulent être là pour moi, je peux m'appuyer sur eux.

J'ai aussi la chance d'avoir dans mon entourage. plusieurs personnes qui ont répondu présents à ma douleur. En cas de besoin, je sais que je peux les appeler sans hésiter. C'est une chance. Quand j'ai besoin de parler, je les appelle, je parle. Je libère mes émotions, et ensuite je vais mieux. Merci à toutes cette personne de m'aider à avancer d'être présentes pour moi.

Vendredi a été compliqué. Son papa est passé la prendre pour la soirée. Et là c'est une déchirure. Une crise de panique, une grosse douleur qui revient. Mon mari veut passer du temps avec sa fille, mais pas avec moi. Il ne veut pas me voir. Il a raison. Il veut de la distance. Le voir est toujours compliqué pour moi. Il veut de la distance pour que j'apprenne à gérer la rupture. J'espère toujours d'un côté de ma tête qu'il va avancer, qu'il reviendra. Il m'avait dit il y a 2 scénarios possibles. Je le sais. Moi, je n’espère qu'un seul.

La soirée, je la passe à travailler sur moi encore. Je sais que j'ai des blessures, des traumatismes. Un sentiment de ne pouvoir être aimé. Je sais maintenant que pour accéder à mes besoins affectifs, je suis persuadée que j'ai besoin de l'autre pour me sentir aimé. Je sais que je demande à l'autre d'être le producteur de mes besoins affectifs. Je sais que pour l'instant je n'arrive pas à me suffire à moi-même. Je sais que l'étape suivante. C'est celle-ci. Mais c'est dur. Ma fille m'avait suggéré de passer la soirée à l'extérieur. Elle m'avait suggéré un bar avec un livre. Je n'ai pas beaucoup d'amis, je n'ai pas grand monde à qui demander de m'accompagner. Je demande à 2 personnes qui sont occupées. Et du coup ? Je décide de franchir le pas. Je prends un livre, pas celui sur la dépendance affective, un roman plutôt. Je pars, je vais dans le bar. C'est la première fois que je vais dans un bar toute seule. Je commande un cocktail, je lis mon livre. Ambiance par la musique. Je finis mon livre et je rentre à la maison. Et je me rends compte que je me suis fait un moment de plaisir pour moi. Que je n’'avais jamais fait cela de ma vie. J'étais content d'avoir franchi le pas. Pourtant, je ne comprends pas, je fais beaucoup de choses toute seule. J'ai une activité à l'extérieur. Je vais voir mes petits enfants toute seule souvent. Ou je les prends, j’ai des loisirs créatifs à la maison. Je cuisine. Je fais du jardin. Mon but maintenant ? C'est d'être le producteur de mes besoins affectifs. Étape suivante, comment faire ?

 
 
 

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